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![]() 5e édition, "Systèmes éducatifs, emploi et migrations dans l'espace euro-méditerranéen", Nice, 17-19 octobre 2001
Un des traits majeurs de l’économie mondiale à l’aube du 21e siècle est la permanence du changement : toute personne quelle que soit sa profession doit s’adapter en permanence aux innovations. T.W. Schultz, prix Nobel d’économie, considéré comme un des fondateurs de la théorie du capital humain avait bien perçu l’importance économique des changements perpétuels. Dans un article écrit en 1970 Schultz considérait que “la capacité à gérer les déséquilibres” constituait la caractéristique essentielle de l’entrepreneur et que tout un chacun pouvait être un entrepreneur soit dans son travail, soit dans son ménage et que l’éducation permettait d’accroître la faculté d’adaptation au changement. Cette dernière relation est probablement la principale raison de la demande croissante en travailleurs qualifiés que l’on observe depuis une vingtaine d’années dans les pays occidentaux. Bien que l’offre de travail qualifié augmente partout bien qu’avec un certain décalage, on a pu observer dans de nombreux pays un accroissement des inégalités de salaires. Les changements technologiques ne sont pas le seul facteur à prendre en compte. L’ouverture croissante des économies au commerce international joue également un rôle important dans ces phénomènes. L’action combinée de ces deux facteurs a une incidence sur les structures productives et influe tôt ou tard sur le système éducatif. L’ensemble de ces transformations a bien évidemment une incidence sur les relations entre pays développés et pays en développement. Il apparaît au moins à court terme un écart croissant entre pays riches et pays pauvres qui n’est pas sans poser de graves problèmes. Il apparaît ainsi que dans les pays de l’Union Européenne on peut s’attendre à un déficit croissant en travailleurs qualifiés qui peut conduire à une fuite des cerveaux dans les pays situés à sa périphérie Est et Sud. En particulier dans les pays du bassin méditerranéen qui sont déjà confrontés à un chômage structurel important, on peut s’attendre à une accentuation des flux migratoires poussés par le chômage interne et tirés par la demande externe de l’UE. A l’immigration souvent illégale de main-d’œuvre non qualifiée à la recherche d’un emploi dans l’UE, s’ajoutera une immigration de main d’œuvre qualifiée attirée par les salaires offerts dans l’UE. La gestion de ces flux migratoires deviendra une question de plus en plus importante pour l’UE non seulement d’un point de vue économique par rapport aux cycles économiques mais aussi d’un point de vue socio-politique en termes d’assimilation et d’intégration des travailleurs étrangers. On comprend mieux alors l’intérêt croissant des économistes pour ces questions.
Le colloque s'est tenu les 17, 18 et 19 octobre 2001 à la Faculté de Droit, des Sciences Politiques, Economiques et de Gestion, Nice. Comité scientifique Nicole ATTIA (Université de Nice Sophia-Antipolis), Valérie BERENGER (Université de Nice Sophia-Antipolis), Claude BERTHOMIEU (Université de Nice Sophia-Antipolis), Eric GASPERINI (Université de Nice Sophia-Antipolis), Abdelfettah GHORBEL (Université de Sfax), Mohamed LAHOUEL (Université de Tunis III), Albert MAROUANI (Université de Nice Sophia-Antipolis), Lahcen OULHAJ (Université de Rabat-Agdal), Lerzan ÖZKALE (Université Technique d'Istanbul), Jacques SILBER (Université de Bar-Ilan). Comité d’organisation Jean-Charles BRIQUET-LAUGIER (Nice), Josy BOLOGNESI (Nice). Programme [programme des 5es Rencontres euro-méditerranéennes, format pdf] |
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