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![]() 9e édition, "Politiques budgétaires (fiscales), financement des dépenses publiques et équilibrage de la Balance des Paiements dans les pays riverains de la Méditerranée et de la région MENA", Nice, 28-30 septembre 2005
Les pays riverains de la Méditerranée, au Nord comme au Sud, et de la Région MENA (Moyen-Orient, Iran inclus, Afrique du Nord) rencontrent de façon récurrente des problèmes de financement de leurs dépenses publiques. La plupart d'entre eux, en effet, se sont engagés dans des politiques de libéralisation, interne et/ou externe, qui se traduisent par des baisses de recettes fiscales (diminution de l'impôt sur les bénéfices des entreprises, réduction et même suppression des recettes douanières). En même temps, les dépenses publiques, même redéployées, ne diminuent pas : le développement des activités du secteur privé rendu plus libre passe par la fourniture croissante des biens (ou services) collectifs dont l'Etat est le fournisseur dans les domaines des infrastructures de transports, des (télé-) communications et en matière de système éducatif et de système de santé. Autant de domaines qui relèvent des missions de l'Etat et dont l'enjeu est celui de la modernisation et de l'efficacité de l'activité économique dans son ensemble. Il résulte de ce double mouvement (tendance à la baisse ou au ralentissement de la croissance des recettes fiscales ; tendance à la hausse des dépenses publiques "porteuses" de croissance) que les déficits publics, au mieux, persistent, souvent se creusent au fur et à mesure que progresse la libéralisation de ces économies (hormis les trop rares épisodes de très forte croissance, qui dopent alors les rentrées fiscales). Le premier objectif des Rencontres est tout d'abord de discuter sur la manière dont sont financés ces déficits, plus souvent subis que voulus. Depuis que les Institutions de Bretton Woods ont été amenés à donner (ou à imposer) leur avis sur la conduite des politiques macro-économiques menées dans les pays qui les sollicitent, le financement direct de l'Etat par la Banque Centrale est exclu. Le Trésor public a dû se tourner, de ce fait, vers d'autres sources de financement : au plan interne, l'épargne des ménages via l'émission de bons du Trésor ou le lancement d'emprunts publics, le crédit ou l'emprunt auprès des intermédiaires financiers, bancaires ou non bancaires ; au plan externe, la levée de fonds sur les marchés financiers (internationaux), l'aide financière (bi- ou multilatérale), le recours à l'emprunt auprès des banques étrangères. Le "seigneuriage", enfin, constitue encore aujourd'hui une source non négligeable de financement. Le deuxième objectif est l'étude de la soutenabilité de ces déficits, et de la "solvabilité" de l'Etat qui, du fait des dettes accumulées, sont devenues des questions cruciales pour certains pays riverains de la Méditerranée ou de la Région MENA. Enfin, troisième objectif, l'étude des conséquences de ces déficits sur le taux de change : en effet, dans le cas des pays obligés de ou habitués à recourir à l'endettement extérieur, les exigences du paiement des charges d'intérêt et du remboursement en devises des sommes empruntées se traduisent sur la structure de la balance des paiements par des contraintes fortes qui agissent nécessairement sur la stabilité et la crédibilité de la valeur de la monnaie nationale sur le marché des changes. La question de la comptabilité de la politique budgétaire (fiscale) et de la politique du change constitue donc le troisième thème à débattre.
Le colloque s'est tenu les 28, 29 et 30 novembre 2005 à la Faculté de Droit, des Sciences Politiques, Economiques et de Gestion, Nice. Comité scientifique Mohamed Raja AMRANI (Rabat), João ANDRADE (Coïmbra), Claude BERTHOMIEU (Nice), Abdelkader CHAABANE (Sfax), Ali CHKIR (Sfax), Eric GASPERINI (Nice), Abdelfettah GHORBEL (Sfax), Burak GÜRBÜZ (Galatasaray), Mohamed HADDAR (Tunis), Thomas JOBERT (Galatasaray), Gérard KEBABDJIAN (Paris), Hanaa KHEIR-EL-DIN (Le Caire), Mohamed LAHOUEL (Tunis), Albert MAROUANI (Nice), Lahcen OULHAJ (Rabat), Henri REGNAULT (Pau), Jacques SILBER (Bar-Ilan), Abderrazak ZOUARI (Tunis). Comité d’organisation Jean-Charles BRIQUET-LAUGIER (Nice), Josy BOLOGNESI (Nice) Programme [programme des 9es Rencontres euro-méditerranéennes, format pdf] |
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