Présentation
   Laboratoire
   Membres
 Recherche
   Thèmes
   Articles
   Ouvrages
   Autres travaux
 Doctorat
   Guide
   Liste des thèses
 Master 2 MFI
   Présentation
   Emploi du temps
 Manifestations
   Séminaires
   Colloques
 Coopérations
   Réseaux
   Projets
 Liens internet
   Economie
   Documentation
   Divers

Accueil | Membres | Contacts | Articles | Ouvrages | Thèses | Plan du site |
Université de Nice : Portail | Webmail | ENT | Actualités | Annuaire | Ecole doctorale | Bibliothèque |


8e édition, "Réformes financières et performances économiques dans le contexte des intégrations régionales", Tunis, 8-10 décembre 2004

Thématique

La question de l’articulation et du sens de la causalité entre le développement financier et la croissance économique a fait l’objet ces dernières années de nombreux débats théoriques et de non-moins nombreux travaux empiriques.
La plupart des pays développés et en développement se sont engagés dans des politiques de libéralisation financière interne et externe qui visent, d’une part, à améliorer l’allocation des ressources financières nationales (création, accroissement et mobilisation de l’épargne domestique à travers le crédit bancaire et les marchés financiers) et, d’autre part, à attirer les flux de capitaux internationaux (IDE et IEP) en créant des bourses de valeurs mobilières et en libéralisant leurs comptes courant et capital.
Les réformes financières dans les pays émergents d’Asie, d’Amérique latine et d’Europe de l’Est se sont développées postérieurement, parallèlement ou conjointement aux politiques d’ajustement structurel. Les questions de l’ordonnancement des réformes financières (système bancaire et marché financier) et de leur rythme ("sequencing") semblaient conduire au cours des années 80 et 90 à un consensus sur la prééminence des systèmes financiers orientés vers le marché et basés sur le marché (développement de la finance directe par les marchés financiers au détriment de la finance indirecte par le crédit bancaire) et sur la nécessité d’une dérégulation rapide et complète (stricte indépendance de la Banque Centrale, déréglementation étatique, libre jeu de la concurrence financière, etc.). Mais les crises financières de la fin de années 90 et du début des années 2000 aussi bien dans les pays développés que dans les pays émergents asiatiques, latino-américains et est-européens (Russie, Turquie) ont relancé les débats sur les questions d’instabilité et de crises financières, des comportements spéculatifs et des phénomènes de contagion, du contrôle des mouvements internationaux de capitaux et du contrôle prudentiel des banques (jugées largement responsables de la crise asiatique notamment).
L’idée implicite que la croissance économique était un sous-produit de la libéralisation financière doit désormais être abandonnée. Il convient donc de repenser la question des réformes financières (nouvelle architecture financière internationale, travaux du Comité de Bâle, etc.) en relation plus étroite avec les performances économiques et en termes de croissance, d’emploi, de productivité et plus généralement de développement humain.
Par ailleurs, la propagation de ces crises financières dans un contexte de finance mondialisée a révélé néanmoins l’importance de la dimension régionale dans la "contagion". Jusqu’à présent le processus des intégrations régionales a été analysé plutôt en termes réels de flux d’échanges de biens et de services (libéralisation commerciale résultant des accords d’association, de libre-échange, d’union douanière, etc.), de flux d’IDE et d’impact sur l’emploi, la croissance, les gains de l’échange, etc. Il convient désormais à la lumière des crises financières récentes de repenser la dimension régionale en termes d’articulation des structures financières et inversement.
L’objet des rencontres vise à articuler les politiques d’intégration régionale aux mutations et aux réformes des structures et des systèmes financiers. Une meilleure compréhension de cette articulation doit permettre de définir des politiques adéquates et coordonnées de gestion des réformes financières au niveau international et multilatéral (FMI) et au niveau des accords régionaux.
Les pays de la zone euro-méditerranéenne sont très sensibles aux chocs financiers (crises boursières), et monétaires (fluctuations des parités monétaires Euro-Dollar-Yen). Il importe de situer les mutations et les réformes financières dans ces pays en relation avec leur capacité à générer une croissance stable et riche en emplois productifs, à améliorer le niveau de bien-être et à favoriser une meilleure insertion régionale et internationale (compétitivité internationale et gains de l’échange).


Organisation et programme

Le colloque s'est tenu les 8, 9 et 10 décembre 2004 à l'Université de Tunis El Manar.

Comité scientifique
Mohamed Raja AMRANI (Rabat), João ANDRADE (Coïmbra), Claude BERTHOMIEU (Nice), Ghazi BOULILA (Tunis), Ali CHKIR (Sfax), Eric GASPERINI (Nice), Abdelfettah GHORBEL (Sfax), Mohamed HADDAR (Tunis), Gérard KEBABDJIAN (Paris), Mohamed LAHOUEL (Tunis), Albert MAROUANI (Nice), Lahcen OULHAJ (Rabat), Lerzan ÖZKALE (Istanbul), Henri REGNAULT (Pau), Jacques SILBER (Bar-Ilan).

Comité d’organisation
Jean-Charles BRIQUET-LAUGIER (Nice), Josy BOLOGNESI (Nice), Laboratoire de Macroéconomie et Croissance (Université de Tunis El Manar).

Programme
[programme des 8es Rencontres euro-méditerranéennes, format pdf]

   
Manifestations
Rencontres euro-méditerranéennes


Jean-Charles BRIQUET-LAUGIER | Dernière mise à jour de cette page : 16 février 2011